J'ai reçu ce mail qui doit venir des voileux que F&B disent avoir rencontrés dans leur dernier message:
""C'est à seulement 150MN de l'arrivée que le facétieux Eole nous fournit
enfin de l'énergie. Cette nuit nous avons affalé le spi car le vent a
progressivement forci et refusé (au suet). Nous filons actuellement
6.5-7.2nds par vent (réel=apparent, car nous le prenons travers) 20-25nds du
163. Les GRIB donnent 15nds du SE, soit 135. Notre atterrissage sera sud
Marie-Galante, pour mouillage prévu aux Saintes, aussi loin que possible des
foules et des jetskis (quoique. ?).
Après les coryphènes et un beau thazard, un petit thon s'est invité à bord
hier soir. Nous en avons dégusté à diner « cuit » au citron (ce que la
plupart des gens appellent poisson « cru » à la Tahitienne.) ainsi que les
oufs frits. Ce sera notre dernier poisson avant d'en savoir plus sur la
ciguatera locale.
En fin de compte nous aurons eu une traversée délicieusement lente, avec des
vents presque toujours inferieurs à 10nds, trois nuits en dérive, voiles
affalées par totale pétole dont deux encadrant une journée étouffante. Ce
jour-là, je me suis rafraichi en grattant quelques milliers d'anatifes
(fixés en deux semaines seulement.) qui nous freinaient sérieusement (sur un
moteur à 2600T/mn : 3.6nds avant et 4.4nds après, mais à la voile la perte
devait être pire encore, sans doute du simple au double aux très faibles
vitesses de cette traversée).
Nous n'aurons utilisé le moteur qu'une cinquantaine d'heures pour recharger
les batteries en fin de nuit et pour simplifier les manouvres et jamais,
selon notre bonne habitude, pour faire route.
Nous rêvons maintenant de fruits et légumes, de baignades et de ballades en
montagne.""
""C'est à seulement 150MN de l'arrivée que le facétieux Eole nous fournit
enfin de l'énergie. Cette nuit nous avons affalé le spi car le vent a
progressivement forci et refusé (au suet). Nous filons actuellement
6.5-7.2nds par vent (réel=apparent, car nous le prenons travers) 20-25nds du
163. Les GRIB donnent 15nds du SE, soit 135. Notre atterrissage sera sud
Marie-Galante, pour mouillage prévu aux Saintes, aussi loin que possible des
foules et des jetskis (quoique. ?).
Après les coryphènes et un beau thazard, un petit thon s'est invité à bord
hier soir. Nous en avons dégusté à diner « cuit » au citron (ce que la
plupart des gens appellent poisson « cru » à la Tahitienne.) ainsi que les
oufs frits. Ce sera notre dernier poisson avant d'en savoir plus sur la
ciguatera locale.
En fin de compte nous aurons eu une traversée délicieusement lente, avec des
vents presque toujours inferieurs à 10nds, trois nuits en dérive, voiles
affalées par totale pétole dont deux encadrant une journée étouffante. Ce
jour-là, je me suis rafraichi en grattant quelques milliers d'anatifes
(fixés en deux semaines seulement.) qui nous freinaient sérieusement (sur un
moteur à 2600T/mn : 3.6nds avant et 4.4nds après, mais à la voile la perte
devait être pire encore, sans doute du simple au double aux très faibles
vitesses de cette traversée).
Nous n'aurons utilisé le moteur qu'une cinquantaine d'heures pour recharger
les batteries en fin de nuit et pour simplifier les manouvres et jamais,
selon notre bonne habitude, pour faire route.
Nous rêvons maintenant de fruits et légumes, de baignades et de ballades en
montagne.""